La France est “en léger retard” dans le développement des virements instantanés par rapport aux autres pays européens, selon la Banque de France, qui incite les particuliers et les professionnels à les utiliser davantage.
Les virements instantanés ne représentent que 3 % de l’ensemble des virements effectués en France, selon le Comité national des paiements scripturaux (CNPS). Au niveau européen, la proportion est de 10 %. Selon ce comité lié à la Banque de France, ce retard serait dû à un manque de notoriété et de notoriété. Pour lutter contre cela, la CNPS lance une campagne de communication visant à mettre ce nouvel outil à la disposition des professionnels et des particuliers.
Beaucoup d’avantages
Le virement instantané est un service très pratique pour effectuer des paiements entre membres de la famille. C’est aussi utile lors d’achats entre particuliers sur des sites de petites annonces, ou lorsqu’il faut payer rapidement un artisan ou un fournisseur par exemple. Un virement instantané permet à un bénéficiaire d’accéder à des fonds en moins de 10 secondes, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an. Un autre avantage indéniable des virements instantanés est le moindre risque de fraude par rapport aux autres moyens de paiement courants, comme les cartes bancaires ou les chèques. Cependant, il reste plus élevé que pour l’ensemble des transferts, mais cela s’explique par le fait que la plupart des salaires sont payés via des transferts traditionnels, ce qui réduit mécaniquement le taux de fraude.
Cependant, il existe un petit frein au développement de l’usage de ce type de transfert en France : le coût. Alors que la plupart des banques (banques traditionnelles et banques en ligne) ne facturent pas les virements électroniques traditionnels, le plus souvent efficaces dans un délai de 1 à 2 jours, les virements instantanés sont généralement soumis à des frais. Début avril, La Banque Postale a annoncé suivre la même voie que le Crédit Mutuel et Boursorama en rendant l’opération gratuite.