Selon les analystes, la crise sanitaire a continué de mettre l’euro dans une situation inconfortable face à la livre sterling. Au moins, au cours des deux dernières années puisque, selon les dernières nouvelles, la monnaie unique européenne a finalement réussi à regagner du terrain en partie grâce à la politique monétaire de la BCE.
A travers une comparaison des banques centrales, il serait aisé de déduire que sous l’influence de l’inflation, ces institutions financières sont de plus en plus susceptibles d’étudier la trajectoire du resserrement de leur politique monétaire se manifestant à travers la hausse des taux d’intérêt principaux.
Ainsi, certains y réfléchissent encore si d’autres ont déjà franchi le pas. Mais dans tous les cas, les analystes s’accordent à dire que l’impact de chaque élection se fait sentir avec l’unité monétaire de la juridiction en question.
Les récentes décisions prises par la BCE et la BoE illustrent bien les faits en permettant à la monnaie unique européenne de retrouver son dynamisme face à la livre sterling.
L’euro reprend du poil de la bête
Comme mentionné ci-dessus, les impacts de la pandémie de coronavirus ont frappé la monnaie unique européenne. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un œil au fait que depuis le début de la crise, l’euro a perdu du poids face à la monnaie nationale du Royaume-Uni.
Concrètement, l’euro est tombé considérablement à son plus bas niveau face à la livre sterling, à 82,85 pence depuis février 2020. C’est-à-dire deux ans d’évolution dans cette position inconfortable puisque la récente reprise de dynamique a permis à l’euro de monter en prix. . bar.
En effet, la devise européenne a récemment rebondi de 0,64 % à 83,79 pence pour lui permettre de reprendre la tête face à la livre. Une bonne nouvelle pour les pays membres de la zone euro, qui peuvent aussi se targuer que cette reprise est encore plus impressionnante face à la devise américaine compte tenu du bond de 0,71% à 1.138,4 dollars pour un euro.
Sous l’influence des politiques monétaires
Aux yeux des analystes, cette appréciation de l’euro s’explique par l’influence des choix de politique monétaire de la Banque centrale européenne et de la Banque d’Angleterre, qui ont chacune adopté des mesures liées à l’inflation.
Concernant la BoE par exemple, la voie empruntée est au resserrement selon Ian Stewart indiquant que :
Les vaccins ont atténué l’impact de la vague Omicron, donnant à la Banque d’Angleterre le feu vert pour relever les taux d’intérêt pour la deuxième fois en six semaines.
Ian Stewart
Cet analyste attaché à Deloitte estime même que deux autres décisions devraient être prises cette année à cet égard, notant que la dernière fois, le taux directeur de la BoE a été relevé de 25 points à 0,5 % pour faire face à l’inflation, qui a atteint son plus haut niveau historique. en trois décennies.
Ainsi, la tendance est désormais à la hausse au Royaume-Uni, alors qu’en zone euro, la BCE a choisi de maintenir son taux directeur à son plus bas niveau, malgré une inflation tirée principalement par l’explosion des prix du pétrole et de l’énergie selon Christine Lagarde. que pour cette raison :
L’inflation devrait rester élevée à court terme.
cristinE lagarde
Deux politiques différentes qui ont permis à l’euro de se rattraper selon les experts.